Faire soi-même ses teintures à partir de végétaux du jardin ou de la cuisine et transformer un vieux drap blanc en adorable petite pochette à mouchoirs est une expérience unique, peut-être même parmi celles qui m'ont apportées le plus de satisfaction ces derniers mois.

Pour faire cette petite pochette il vous faut un drap blanc si possible troué ! Une bonne raison pour le recycler ;) Un gabarit de mouchoir pour la taille. Des plantes sauvages du jardin (ortie, ronce) parce que leurs feuilles rendent bien avec le tataki-zomé (impression végétale). Des pelures d'oignons (mais vous pouvez aussi le faire avec des brins de romarin, vous obtiendrez alors un joli gris plutôt que la belle couleur mordorée de l'oignon).

Tapez doucement les feuilles sur le tissu avec un marteau pour imprimer les pigments, fixez-les avec une solution de sulfate de fer (1 cuillère à café dans un grand bac d'eau, attention, portez des gants et trempez votre tissu avec des ustensiles afin de ne pas mettre votre peau en contact direct avec la solution).

Puis passez à la teinture du fond en préparant le bain de teinture. Pour cela cuire doucement les épluchures d'oignons (ou les branches de romarin) pendant quelques minutes jusqu'à obtention d'une belle couleur. Trempez votre tissu dans la solution obtenue (et préalablement débarrassée de ses débris végétaux) et laissez cuire au moins 30 minutes. En laissant tremper dans le bain (éteint)  toute la nuit vous obtiendrez une couleur plus prononcée. Sans bain préalable au sulfate de fer (pour les mouchoirs qui ne présentent pas d'impression de feuilles), la couleur sera plus franche encore.

Il ne vous reste plus qu'à tester, moi c'est sûr maintenant, c'est mon passe-temps préféré ! De belles idées de cadeaux à venir !

Les teintures des 3 mouchoirs présentés sont obtenues avec l'oignon mais avec des protocoles différents :

• Mouchoir 1 (en haut de la pile) : teinture à l'oignon sans bain de sulfate pendant 30 min.

• Mouchoir 2 (au milieu) : teinture à l'oignon pendant 30 min avec trempage dans le bain de sulfate au-préalable.

• Mouchoir 3 (en bas) : laissé à tremper toute la nuit dans le bain de teinture avec trempage dans le bain de sulfate au-préalable.

On ne jette pas !

Même si c'est sans doute d'une folle que j'ai eu l'air lorsque, après que ma soeur adorée a fait valsé le petit lapin en porcelaine offert à notre maman plus de 20 ans plus tôt j'ai lancé, devant les morceaux éparpillés : "non, ne jetez pas, je vais réparer !".

Même mon père, qui d'habitude fait péter la super glue three a eu l'air sceptique devant mon envie de tout recoller.

Mais c'est que j'y tenais moi, à ce petit lapin... et la tête (vue de face) n'était même pas abimée...

Alors on a ramassé soigneusement, recherché tous les petits bouts et je me suis attelée à l'ouvrage...

Ta da, quelques minutes plus tard, je retrouvais notre lapin ressuscité, avec comme bonus celui d'avoir pu le fourrer avec un trésor secret, à retrouver à l'occasion de la prochaine chute !

Maman, trop contente d'être débarrassée (et une chose de moins, une !) annonçait la couleur : "si tu le répares, il est pour toi !". Je n'en demandais pas tant mais je fus ravie... Dommage qu'il fallût en passer par là pour cela !

Chez moi quand on aime... On ne jette pas ! Mais on répare ;-) Et ça donne ça :

Il existe à Bures une petite fée qui crée, de ses mains, des petites puces pleine d'amour... J'ai la chance d'en posséder plusieurs, dont certaines rouges à points noirs, qui bien sûr portent bonheur.

Son atelier est à Bures, c'est une production artisanale, et locale !

Courez voir sa boutique sur le site A little market ! Les petites puces font d'excellents cadeaux pour les petites filles, comme pour les grandes, et sont particulièrement tendances dans les calendriers de l'Avent !

C'est la période !

Pendant les vacances, chez nous, on rénove ! Un peu plus de temps pour s'atteler à des ouvrages qui attendaient patiemment leur tour. Ici un petit tabouret marron glacé trouvé dans la rue en train d'être décapé avec un super décapeur thermique, un p'tit coup de ponçage par dessus (papier grammage 40 pour dégrossir puis 80 pour lisser), quelques coups de pinceaux avec une jolie couleur bleue Seychelles qui fait voyager (mais non, mais non, ce n'est pas que je n'aime pas les marrons glacés, j'adore les marrons glacés ! Voir post qui leur sont dédiés ici ;-)

Pour info, la peinture utilisée est super écologique, la marque EnVie par Luxens, disponible chez Leroy Merlin, tout un programme ce nom. Ici c'est la gamme Habiter, collection Irriguer avec 93% des composés d'origine naturelle parce que la couleur est soutenue mais cela peut monter jusqu'à 97% pour les couleurs plus douces. Cette peinture écolabellisée est meilleure (ou moins mauvaise plutôt) pour l'environnement. Pour info, la valeur limite UE pour ce produit (Cat A/a) est de 30 g/l de COV (2010) les fameux Composés Organiques Volatiles qu'on ne voit pas mais qui sortent de partout (de nos meubles contrecollés, de nos peintures, vernis, laques, etc.) et qui nous empoisonnent la santé et la vie. La peinture En Vie contient au maximum 1 g/l de COV, c'est mieux ! Elle est classée A+ pour le niveau d'émission de substances volatiles dans l'air intérieur présentant un risque de toxicité par inhalation, sur une échelle de classe allant de A+ (très faibles émissions, même si pas nulles) à C (fortes émissions).

Une fois les deux couches de peinture passées, histoire de ne plus entendre parler de ce put... de marron glacé, j'allais m'atteler au plus compliqué... Noter au pochoir quelque chose de spirituel sur le tabouret. J'avais été très bien inspirée pour cela par mes filles (pour le texte spirituel) et par deux de mes amies Caroline et Françoise, pour la technique, très douées en la matière ! Armée de mes pochoirs lettres, et la technique bien en tête, je n'imaginais pas qu'il serait si difficile de "pocher" droit, sans baver et que l'ensemble paraissent réussi ! Premier essai... recouvert ! Décorer pour que cela soit plus moche, pas possible; Mon esprit perfectionniste ne pouvait le supporter. Après plusieurs essais ratés, j'ai compris que l'idée d'utiliser un rouleau, même bien essoré, était trop compliquée, et c'est finalement avec un pinceau spécial pochoir et presque sec que j'ai réussi à faire quelque chose d'à peu près correct.

Ta da... Voilà le résultat ! Bon, je peux encore m'améliorer mais quand même, je me suis bien amusée ! Avec trois fois rien, pour faire un p'tit quelque chose ! Bricolo at Home, y'a que ça de vrai, je vous le dis moi !

Pour compléter ce post et pour tous ceux que les peintures écologiques intéressent, la peinture utilisée ici existent en de nombreuses couleurs particulièrement jolies et en conditionnement échantillon, peu cher et idéal pour des petits meubles, ou réaliser des pochoirs. Mais non, mais non ce post n'est même pas sponsorisé ;-)

Bientôt la fête des 4 ans... 4 ans déjà, 4 ans qui se fêtent avec des surprises dignes de ce nom !

Tout d'abord les invitations, électroniques pour les copains lointains mais particulièrement originales pour la famille ! Ces dernières étaient cachées dans des coquilles de moules... fermées ! Noirmoutier oblige, les grands plats de moules cuisinées et l'envie de faire quelque chose de tous ces coquillages...

Le mode d'emploi est le suivant : on mange des moules dont on garde les coquilles, certes ouvertes mais encore solidaires... On les lave pour enlever la délicate odeur de jus de moules (particulièrement apprécié des asticots, voir post précédent ;-). Et on fait sécher au soleil en attendant le moment de s'en servir.

Pour les invitations en elle-mêmes, on coupe des bandelettes de carton dans des emballages alimentaires type paquet de gâteaux. Et l'on écrit son texte que l'on agrémente de petites lignes bleues type marinière, puis on les roule serrées afin qu'elles puissent tenir dans les coquilles...

Les coquilles de moules séchées sont particulièrement fragiles et ne peuvent pas être refermées sans en casser la jonction. Mon astuce, assouplir ce ligament en le trempant dans de l'eau bouillante... La coquille retrouve alors sa première jeunesse ! Ne reste plus qu'à disposer le carton roulé en son sein, refermer l'ensemble et sceller momentanément la moule fermée à l'aide d'un élastique serré, le temps pour le ligament de sécher de nouveau et d'obtenir une nouvelle moule fermée.

Effet de surprise assuré quand votre enfant distribuera ses invitations "moules marinières" à la sortie de l'école...

Évidemment, nul n'est besoin de fêter ses 4 ans pour utiliser cette idée géniale pour ses invitations ! Ceci fonctionne aussi très bien pour les faire-parts de naissance, de mariage, les départs à la retraite... Et en plus c'est particulièrement glamour !