18 juin 2011
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L'année dernière, j'ai travaillé avec le Muséum sur un projet passionnant. Monter un nouvel observatoire de la biodiversité, en partenariat avec l'Opie, la Fondation Nature et Découvertes
et la Fondation Nicolas Hulot. Neuf mois plus tard, le SPIPOLL, Suivi Photographique des Insectes Pollinisateurs était né !
Le principe est ultra simple, on se poste devant un ensemble de fleurs d'une même espèce (massif, buisson, parterre, plante, etc.) et on photographie pendant 20 minutes tous les insectes qui se
posent pour les butiner. Puis, on recadre ses photos sur les insectes, on les télécharge sur le site www.spipoll.org, on identifie les petites bêtes grâce à
la clé d'identification en ligne et on participe ainsi à l'un des plus importants inventaires au monde. Important, et primordial même. Savez-vous que sans insectes pollinisateurs, nous n'aurions
plus de fruits ni de légumes ? Le service écologique qu'ils rendent (à l'homme) en pollinisant ses fleurs est inestimable. Ça vaut le coup de le remarquer, non ? Voilà ce que nous avns pu
photographier sur notre sauge en fleurs il y a quelques jours, amusant, non ?
Alors... à vos marques, prêts... PHOTOGRAPHIEZ !
NB : Le SPIPOLL a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles en France en mesurant les variations de leur diversité et celles de la structure
des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble de la France métropolitaine. Grâce à un protocole simple et attrayant, reposant sur des photographies d’insectes en train de butiner, le SPIPOLL est
ouvert à tous !
www.spipoll.org
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Biodiversité
11 mai 2011
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Et elles se régalent sur notre rosier Delacroix ! Et vous, vous en avez chez vous ?
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Biodiversité
27 avril 2011
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En avant première, et pour tous ceux qui sont déjà au courant de mon actualité littéraire, une énigme digne du meilleur Journal de Mickey : le mystère du bois bleu !
Ben c'est vrai ça, pourquoi donc le bois il est parfois bleu ?
Vous avez peut-être déjà aperçu au cours de vos escapades forestières des morceaux de bois colorés de bleu déposés à même le sol. Cette superbe couleur provient du mycélium d'un champignon nommé
la Pézize turquoise (Chlorociboria aeruginascens), qui a élu domicile dans ce morceau de bois. Si le bois est très humide, vous pourrez y même observer de ravissants petits champignons
bleus ! Utilisés jadis dans certaines régions par les ébénistes, les morceaux de bois pigmentés de xylindéine (ce pigment bleu-vert très résistant à la lumière) offraient, en marqueterie, une
bonne base pour la fabrication de petites pièces de décoration ou de placages colorés.
La suite dès le mois de septembre 2011, dans toutes les librairies !
À la recherche des champignons, coll. des guides de l'amateur de nature aux éditions Dunod de Philippe Joly et Karine Balzeau.
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Biodiversité
24 avril 2011
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Il y a une semaine
exactement, naissait dans un petit plan d'eau tranquille de mon village bucolique de Bures sur Yvette une dizaine de canetons bicolores tous plus mignons les uns que les autres. Le lendemain, ils
n'étaient plus que cinq. Deux jours plus tard, il ne restait de cette jolie équipée qu'un dernier marmot, flottant tête dans l'eau, et à vrai dire, plus très vif.
Si je veux bien croire que sur 10 canetons, quelques-uns n'arrivent pas jusqu'à maturité, la courte espérance de vie de mes protégés m'a fait penser à une quelconque intervention humaine... bien
inhumaine. Les cris et l'affolement des parents canards m'ont laissé imaginer le châtiment que les petits avaient dû subir, peu de temps auparavant.
Alors, qu'en pleines vacances de Pâques on se fiche bien du bonheur que peut provoquer aux enfants l'enchantement d'une telle naissance, certes. Mais qu'on prenne je ne sais quel plaisir sadique
à supprimer, les uns après les autres, de pauvres petits êtres, cela relève certainement d'un comportement qui a tout oublié (ou n'a jamais appris) du plaisir que provoque la nature. Quelqu'un
(quelques-uns ?) qui n'a sans doute jamais rencontré la Coccinelle à sept points.
Alors voilà, en ce jour de Pâques, personne de mauvaise pensée, je te plains de ne pas avoir su préserver ce petit bout de biodiversité, d'avoir martyrisé 10 petits êtres vivants qui ne
demandaient qu'à rester vivants.
Si par un heureux hasard, le coupable pouvait lire ces quelques lignes, qu'il sache qu'avec son geste inconsidéré il a blessé bien plus que 10 canetons. Qu'il sache aussi que ma porte lui est
ouverte, que je me ferai un plaisir de lui montrer, à travers le temps, pourquoi j'ai choisi la voie de la biodiversité et pourquoi, plus je suis entourée d'être vivants, plus je me sens vivre.
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Biodiversité
5 avril 2011
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S'il est des biodiversités qui sont moins réjouissantes que d'autres (la biodiversité des cheveux par exemple !:-), elles n'en sont pas moins utiles. C'est du moins ce dont j'ai
souhaité me convaincre lorsque j'ai découvert, dans mon placard, mon paquet de spaghetti Lustucru aux céréales, légèrement entamé par de gentils petits voraces. Après dissection dudit paquet, et
repérage des bébêtes (un genre de petit coléoptère au stade larvaire glouton), quelques recherches sur Internet, j'en ai déduit que mes nouveaux invités s'appelaient des Lasioderma
serricorne.
Également grands amateurs de cigarettes et de cigares, ces petites bestioles appartiennent à la catégories des gentils ravageurs de provisions ! Évidemment mes pâtes étaient à consommer avant
2011, mais début 2011 ou fin 2011 ? Mes nouveaux copains ont choisi pour moi puisque ce sont finalement leurs larves qui ont fait une razzia du plat qu'elles ne m'ont même pas laissé le temps de
préparer. Si si, les Lasioderma serricorne sont donc utiles !
En tant que fervente défenseur de toutes les biodiversités (même celles dont je me passerais volontiers), j'ai pris mon air pas dégouté du tout et j'ai fait migrer le troupeau de mon placard à
mon compost !
Regardez bien vos provisions de pâtes, et si comme moi vous y trouvez des habitants, faites migrer !
À bon entendeur...
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Biodiversité
29 mars 2011
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Ça y est, on l'a vue, elle est sortie !
Superbe non ?
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Biodiversité
24 mars 2011
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Incroyable histoire, vous ne devinerez jamais ce qui s'est passé dans mon jardin ! J'ai aperçu, hier matin, deux individus habillés de rouge (à pois), en pleine action. La rencontre a duré plus
d'une heure !
À très bientôt, dès que j'aurai découvert à quel endroit la future maman a pondu !
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Biodiversité
27 février 2011
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Eh oui, après le retour des abeilles géantes à Paris, ce sont les solitaires qui nous font reprendre la plume. Depuis que nous avons changé les fenêtres à la maison (et remplacé les
veilles fenêtres branlantes par de sublimes fenêtres en chêne massif... faut ce qu'il faut !), voilà que nous accueillons, bien malgré nous, un certain nombre d'abeilles solitaires. Je suis
certaines que certain(e)s d'entre vous ont déjà vu ça : dans l'encadrement des fenêtres, des petits monticules de terre amalgamés à du bois, et un bruit de grignotage assez flippant. La cause ?
Les petits trous au diamètre idéal présents sur les batis des fenêtres ou des portes en bois et permettant l'évacuation de l'eau et dans lesquels se réfugient les abeilles au retour des beaux
jour. Ils sont idéaux pour leur nidification. D'ailleurs, on ne s'y trompe pas, de nombreux abris à abeilles solitaires sont vendus dans le commerce, avec ce diamètre idéal et ces
caractéristiques.
Comme j'aime particulièrement les abeilles (d'ailleurs, je leur ai acheté un refuge il y a quelques années), et que bien sûr je ne veux pas leur faire de mal... Mais comme j'aime aussi un peu mes
fenêtres (oui je sais, c'est pas la même chose mais bon...), j'ai prévu cette année de ne pas leur permettre de coloniser tous mes trous de fenêtres en y apposant provisoirement une barrière
mécanique (un petit morceau de scotch). Chéri, quand tu liras ce message, si tu peux aller boucher tous les trous !
Voilà, ne reste plus qu'à leur indiquer leur lieu de villégiature : sur le noyer "Totem écologique", juste à côté de l'abri à coccinelles et de celui à papillons !
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Biodiversité
20 janvier 2011
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Voilà une photo très amusante prise il y a quelques semaines, avant les grosses neiges du mois de décembre. La plante qui sert d'hôte, c'est un petit romarin offert par quelqu'un de
cher. Et les insectes qui se pelotonnent pour avoir chaud, vous les reconnaissez sûrement ! Sur la grande photo, certains sont cachés, mais sur la vignette, vous pouvez compter deux coccinelles à
7 points (mes préférées:-), trois Chrysolina americana et une belle punaise verte dont je n'ai pas trouvé le nom exact. Toute cette population sur moins de 5 cm de branchage, je vous le
dis, mon jardin ne connaît pas la crise du logement !
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Biodiversité
8 janvier 2011
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12:37
Depuis quelques jours, de nouveaux résidents se sont installés dans le petit jardin extraordinaire pour la biodiversité de mes voisins (et amis) d'à côté. Ces perruches vertes (dite à collier)
s'invitent ainsi dans de nombreuses villes de la région parisienne parmi lesquelles Bagneux, l'Haÿ-les-roses, Arcueil, Bures sur Yvette. Elles semblent apprécier le bassin de rétention de la
Bièvre et les parcs adjacents et voisinent harmonieusement avec les mésanges, les tourterelles, les moineaux, les rouge-gorge et autres voyageurs de passage... et ce depuis 3 ou 4 ans dans
certains endroits..
Chers possesseurs de jardins, si vous percevez des cris étranges, ouvrez l'œil !
Pour plus de précisions sur la présence pérenne de perruches à collier en Île-de-France, lisez l'article suivant signé par trois chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle. Réf. :
Clergeau P., Vergnes A., Delanoue R. (2009) La perruche à collier / Psittacula krameri / introduite en île-de-France : distribution et régime alimentaire. / Alauda / (Revue internationale
d'Ornithologie) 77(2):121-132.
Découvrez aussi l'article "Regards sur une perruche" de Romain Julliard en cliquant ici.
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